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Posté : lun. juin 09, 2008 8:24 am
par bernard delalande
Il est vrai, Daniel.
Mais tu ne réponds pas à cette question :
Combien de kinés s'essayent aux "soins" pratiqués par la concurrence "sauvage" ?

Posté : lun. juin 09, 2008 9:09 am
par Daniel MOINE
La chose n'étant pas répertoriée, il serait aventureux d'avancer un chiffre au hasard.
Mais ce qui est certain c'est que cet aspect de notre exercice tend nettement à se développer, vu l'attrait de plus en plus grand de l'exercice conventionnel!

Posté : mar. juin 10, 2008 12:33 pm
par G2
pour donner un peu de grain à moudre... à combien faudrait-il facturer une séance de "massage de confort", d'une durée minimum d'une demi heure, pour que celà soit rentable pour nous par rapport aux soins conventionnés? Et est-ce qu'à ce prix, nous aurions beaucoup de "clients"?
Alors bon, si une esthéticienne veut faire du massage au chocolat, à la moutarde, au jus de betterave ou au grand n'importe quoi, ça me laisse froid.
Par contre qu'un directeur d'IFMK de surcroît membre du Conseil de l'Ordre les y encourrage, ça me navre d'avantage.
Allez grosses bises à tous et tenez bon, la retraite est pas pour demain.

Posté : mer. juin 11, 2008 7:31 am
par TITJO
Combien de kinés s'essayent aux "soins" pratiqués par la concurrence "sauvage" ?
c'est une incessante guerre de frontière: le DLM, l'endermo sont partagés avec les esthéticiennes qui ont l'avantage de la pub...

chez nous rien n'empêche de faire des UVA ou autres soins corporels (avec l'avantage de contourner le TVA).

Mais je crois qu'il est difficile et laborieux pour un pro à vocation thérapeutique de proposer une autre image, plus commerciale, à un public qui nous a cadré "sécu".

petite expérience: j'avais une patiente en tiers payant - elle a découvert que je faisais aussi des UVA, je n'avais jamais imaginé que ça l'interésserait - ben si ---> c'est sans aucun problème qu'elle a réglé en espèce (pas de chéquier) et d'avance une série de 10 séances.... j'en suis resté médusé.

mais pour les massages exotiques, même si on s'est formé, il y a un cadre, une image, un accueil, un tarif, une sensibilisation qui ne collent pas avec la blouse immaculée. Côtoyer un cracheur BCPO ou un Parkinson dans une salle d'attente tapissée d'affiches de prévention santé, ça n'incite pas à demander des massages de confort, même s'ils sont nettement moins chers que chez Loulouteclub.