Vega5 : Forum

Et nous, c'est pour bientôt...???

PHARMACIENS:
Scan Ordo est un dispositif de dématérialisation des ordonnances sur CD-Rom. Intégré à votre logiciel de gestion, ce service vous permet, au moment de la génération de la FSE, de numériser l’ordonnance qui sera traitée automatiquement par votre logiciel.

En pratique…
- Les ordonnances sont numérisées en parallèle à la facturation
- Les lots constitués sont gravés sur CD-ROM et transmis par quinzaine à votre Caisse d’Assurance Maladie (collecte à l’identique des lots papier)

En résumé...
- une simplification des tâches administratives : le tri des ordonnances, la constitution des lots papier et leur envoi aux différents régimes est supprimé.

Rappel : la Caisse d’Assurance Maladie participe à hauteur de 418,60 € par an à l’aide à la numérisation.

ben ,nous ,faudra qu'on envoie les cd ??
tous les cd marche pour sauvegarder ou graver ? j'y connais rien ...

Tu as raison, faudrai peut-être demander à Mr Suggestion...?
Mais d'ici qu'on puisse le faire... on les enverra par satellite !!!

...et les CD c'est pas bon pour la planète !

Bonjour,
à mon avis il est plutôt urgent d'attendre....
que la sécu nous propose un système de teletransmission des ordo par internet.
Sinon qui croyez vous qui va encore mettre la main au porte monnaie pour payer tous ces CD qui ne seront même pas remplis à 50%

euh....nous ??? bonne reponse ??

Quelles perspectives ? (suite)
Les autres professions de santé:
La dématérialisation des ordonnances constitue l’une des priorités fortes de l’Assurance Maladie pour simplifier les échanges entre caisses, professionnels de santé et assurés.

Les derniers avenants conventionnels des infirmiers et masseurs-kinésithérapeutes libéraux s’engagent également dans la numérisation des ordonnances et leur télétransmission.
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Un avenant mettant en place cette dématérialisation des pièces justificatives est également prévu avec les directeurs de laboratoire d’analyses médicales.
Objectif Zéro papier : vers la prescription électronique
A moyen terme, l’objectif cible de l’Assurance Maladie est de permettre la dématérialisation de la prescription à la source : ainsi, les prescriptions réalisées par les médecins notamment seront accessibles sur le portail des professionnels de santé Votre espace Pro et mises à la disposition des professions prescrites (infirmiers, masseurs-kinésithérapeutes, pharmaciens, biologistes) pour la facturation de leurs prestations.
Des développements techniques importants sont nécessaires à la fois pour l’Assurance Maladie et pour les éditeurs de logiciels.
www.urps-oi.net déc.2011

angelique a écrit :Et nous, c'est pour bientôt...???

Je pense que ça fait parti des "cadeaux" prévu bientôt par véga

ptit chat a écrit :ben ,nous ,faudra qu'on envoie les cd ??
tous les cd marche pour sauvegarder ou graver ? j'y connais rien ...

et bien oui et non.. ce qui diffère c'est leur qualité et capacité....
dans ce cas, je crois qu'il faudra voir la quantité à stoker et acheté les cd en fonction...

Vincent HOVASSE a écrit :Sinon qui croyez vous qui va encore mettre la main au porte monnaie pour payer tous ces CD qui ne seront même pas remplis à 50%

ptit chat a écrit :euh....nous ??? bonne reponse ??

à mon avis les 1* prix iront très bien !

Si les ordos seront accessibles sur le portail et mis à disposition des PS, alors il faudra qu'elles soient accompagnées d'un sacré verrouillage car, autrement, n'importe quel PS pourra s'approprier une prescription et, par la même, briser la liberté du choix de PS ou d'officine du patient...On ne parlera plus de parcours mais de tunel de santé...
D'autre part, qui d'entre nous n'a jamais eu une prescription médicale qui n'a jamais été utilisé ?
Ou, mieux encore : Qui n'a pas eu une prescription médicale que le médecin a faite en précisant :
"Si le traitement que je vous donne ne produit pas d'amélioration notable après X jours, vous arrêtez et vous prendrez un traitement suivant cette 2ème ordonnance."
Va en avoir des ordos qui ne serviront jamais dans le portail durant 1 an...et les toubibs vont se faire tapper sur les doigts...
Enfin, pour les Kinés-prescripteurs( ), ça va être rigolo aussi...
M'est d'avis que ce n'est pas demain la veille que les ordos seront dématérialisées...

Vincent HOVASSE a écrit :Bonjour,
à mon avis il est plutôt urgent d'attendre....
que la sécu nous propose un système de teletransmission des ordo par internet.
Sinon qui croyez vous qui va encore mettre la main au porte monnaie pour payer tous ces CD qui ne seront même pas remplis à 50%

Et plutôt que de payer un timbre, il faudra payer pour un paquet, en vitesse lente, par Chronopost ou quoi?? Ou se déplacer jusqu'à une BAL sécurisée de la CPAM...
Et il faudra en garder une copie?
Et si le CD n'arrive pas à destination, commme ça se produit parfois, il faudra en renvoyer un autre?

Gardons nos papiers, c'est moins coûteux!

suis d'accord avec toi ! en + ,nous ,on a encore pleins de medecins qui ne sont pas informatisé !! ou tres peu ...dossiers medicaux toujours dans des enveloppes marrons bien usagés car tellement remué !!!
alors , d'ici qu'il rentre deja tout çà dans leur ordi...

oui...couteux les cd a transmettre etc ...

Souhaitons que Vincent ait vu juste et que la Sécu se contente de télétransmission sécurisée d'ordos scannées, système plus simple et moins coûteux pour nous, les éditeurs de logiciel suivront...

angelique a écrit :Souhaitons que Vincent ait vu juste et que la Sécu se contente de télétransmission sécurisée d'ordos scannées, système plus simple et moins coûteux pour nous, les éditeurs de logiciel suivront...

c'est ce qu'on nous a laissé entrevoir en dernière commission paritaire, mais à échéance ...... 10 ans ? 20 ans ? (j'serais à la retraite avant !)

Bonjour à tous,

un point de vue "personnel" en quelques phrases :
- une prescription électronique de médicaments est une choses "relativement" simple à réaliser, d'un point de vue technique. Il convient au préalable de s'entendre sur une identification partagée des médicaments délivrés en officine. Il n'y a pas de base de donnée commune à ce jour, qui soit réellement codifiée et utilisée par tous, mais ça pourrait se faire. Déjà, en déployant massivement la prescription en DCI (en gros, les médicaments génériques) on gagnerait beaucoup.
- une prescription de certains actes techniques à réaliser par des auxiliaires médicaux pourrait être codifiée de manière commune (la mythologique CCAPS dont j'entends parler depuis plus de 10 ans). Mais comme la plupart des ordo que délivrent les médecins sont du genre "verbeuse" et largement interprétables, ça sera difficile. Et à mon avis infaisable.
- scanner les ordo papier est une idée intéressante : vous conservez ainsi une copie exploitable de ces documents en cas de besoin. Mais comme il n'y aura pas de "signature électronique" apposée par le médecin, ce scan n'a aucune valeur opposable en réalité ! A partir de là, le bon sens ferait que ces images numériques restent sous votre garde jusqu'à ce qu'un contrôle vous en demande la production. Cependant, la réglementation faisant que le Trésorier Payeur engage sa responsabilité et ne peut payer les soins que sur présentation des pièces justificatives, il lui faut l'ORIGINAL de la prescription. On pourrait imaginer qu'une copie digitalisée par vos soins, avec garantie de conservation des originaux par devers vous suffise. Mais comment envoyer la copie ?
Le plus simple est d'en faire une télétrans, si ce n'est que les préconisations actuelles de numérisation (dimension des images en pixels) imposées par l'Assurance Maladie rendent ces fichiers peu probants tant la qualité est dégradée.
Avec une meilleure qualité (images plus grandes) ce serait mieux (toujours sans signature électronique du médecin), mais les volumes à télétransmettre deviendraient vite imposants...
Graver un CD semble une bonne idée si on ne regarde pas du côté de la technologie employer : les fabricants de matériels ne garantissent pas la relecture d'un CD de données gravé au-delà de 6 mois à 1 an ! Pour la musique, les lecteurs corrigent les imperfections et on ne s'en rend pas compte, mais pour des données (images, fichiers, etc) on ne peut pas corriger. Donc support inapproprié pour des sauvegardes à portée juridique.
Centraliser les numérisation d'ordonnances (ou les documents "texte" issus des logiciels des toubibs) sur un Espace Pro implique des usages délicats. Tous les auxiliaires médicaux ne sont pas informatisés : impossible pour eux de récupérer ces prescriptions. Idem si vous perdez votre CPS : il ne reste plus qu'à refuser les nouveaux patients.
Bref, sujet intéressant mais qui une nouvelle fois fait d'abord le choix de la technologie avent de répondre à un besoin mesuré et identifié.
Chez Epsilog nous sommes en observation active : le développement nécessaire sera fait soit par contrainte (si vous devenez obligés à numériser les ordo, on fera l'outil pour ça) soit par anticipation (s'il semble que certains usages de terrain pourraient être améliorés avec l'initiative d'un petit éditeur comme nous).
Pour l'heure, on ne bouge pas.
Comme pour le DéhemmePê, pour les mêmes raisons.

mais ,alors ,pourquoi la CPAM propose le developpement de ceci (du moins en parle ...) si techniquement ,cela n'est pas possible ?? ...

Il y a de vrais besoins en la matière, il faut être clair.
En l'état actuel de la réglementation, il FAUT une ordonnance pour que les soins que vous réalisés soient pris en charge par l'assurance maladie.
Il FAUT que l'assurance maladie obtienne donc cette prescription par quelque moyen que ce soit.
Une fois ceci établi, les solutions sont nombreuses et plus ou moins contraignantes : pour trouver la bonne il faudrait considérer que les gens qui y réfléchissent :
- sont intelligents (ce qui est souvent le cas)
- cherchent bien une "bonne" solution (ce qui est moins souvent le cas)
- soient animés par le seul contexte simple du problème tel qu'évoqué ci-dessus (ce qui n'est généralement pas le cas).

Par exemple, quand un syndicat professionnel signe un avenant conventionnel pour donner son accord sur un protocole de numérisation des ordonnances qui multiplie les courriers (payants) et le papier (bonjour l'efficacité administrative), est-il à même d'avoir un consentement éclairé alors qu'il cherche à obtenir des avantages pour la profession défendue ? Et bien non !
Par exemple quand une Caisse Nationale se retrouve potentiellement avec des dizaines, des centaines et peut-être des milliers de salariés inoccupés suite à la mise en place de Sesam-Vitale, est-elle à même d'avoir une demande légitime et éclairée quand elle cherche à optimiser le suivi des ordonnances des professions "prescrites" ? Et bien non, car les syndicats ne peuvent accepter la mise sur le carreau de personnels en surnombre. On crée donc du travail potentiellement stérile, quitte à multiplier les tracasseries administratives.

Dans les deux cas il n'y a pas de mauvaise volonté, ni même de mauvaise foi. Il peut simplement y avoir impossibilité à générer le progrès.

Quelques CPAM commencent à nous écrire avec lettre de mise en demeure et tentative d'intimidation (si vous ne développez pas ce truc nous prendrons les mesures qui s'imposent) : ils sont bien à fond dans l'application de solutions nationales, sans se soucier réellement de la pertinence et de la durabilité du truc.
Ca me rappelle furieusement "Le procès" de Kafka. J'espère que dans la vraie vie ça finira mieux

Situation hélas bien connue...
On touche là la limite entre démarche qualité et analytique et protection des travailleurs...
Mais, doit-on pour autant réfuter toute avancée qui, dans le cas présent, s'argumente objectivement par des avantages et des contraintes spécifiques ?
Cette situation ressemble fort à celle que j'ai connue où une demande de climatisation de bureaux était refusée pour le motif que seuls les besoins liés au bon fonctionnement du matériel pouvait justifier un tel aménagement.

Il y a comme ça des aberrations...