A la demande de Pascal, synthèse du principe de tarification

Rencontrez les autres végaliens dans cet espace dédié à l'entraide.
Questions et réponses sur l’utilisation de Vega, discussions sur l’informatique de santé,
cet espace est le votre : partagez vos expériences !
Répondre
Avatar du membre
Stéphane Bernabé
Administrateur
Administrateur
Messages : 2540
Enregistré le : ven. déc. 29, 2000 11:31 am
Profimage : E
Localisation : Castries (34)

A la demande de Pascal, synthèse du principe de tarification

Message par Stéphane Bernabé »

Notre tarification actuelle est issue d'un processus historique.
Le premier Vega (il y a une douzaine d'années) existait en deux versions : mono-utilisateur et pluri-utilisateurs. Nous avions simplement repris ce qui se faisait chez les autres éditeurs. Il n'y avait à l'époque rien à rajouter au prix du logiciel dès lors qu'on avait opté pour la version "pluri", notablement plus chère. Mais nous avions déjà les mêmes questions "mais c'est moi, je suis tout seul, et parceque j'ai deux cabinets vous voulez m'obliger à acheter une version "pluri" : je trouve ça malhonnète, je vais voir ailleurs...".
Quand nous sommes passés en vente directe (sans démonstration ni installation à domicile), nous avons quasiment divisé le prix de Vega par 2, mais nous avons introduit la notion de "code supplémentaire". L'idée était d'avoir un prix le plus en rapport possible avec quelque-chose de concret. Un PS seul continuait à payer moins cher, un cabinet de 2 associés payait moins qu'un cabinet de 4 ou 8 PS, etc.
C'est ce principe qui vaut toujours aujourd'hui : 150 euros par utilisateur nouveau inscrit dans Vega, quel que soit l'individu dans la vie réelle. Nous nous fions uniquement au n° de facturation.
Quand un PS a deux cabinet, notre réponse est simple : vous avez bien payé 2 licences Windows, vous payez bien 2 abonnements au téléphone, à EDF, deux loyers, etc. Pourquoi y aurait-il une exception pour l'usage de votre logiciel, au seul prétexte que "ça ne nous coûte rien chez Epsilog" ?
En clair, si nous devions établir nos licences en niveau des individus et pas des n° de facturation, notre tarification devrait être relevée à la hausse, ce qui n'est pas du tout dans l'intérêt de la plupart de nos clients.
Quoi qu'il en soit, nous n'avons jamais fait mystère de ce principe de 150 euros pour chaque code supplémentaire. Il est inscrit en dur sur la plupart de nos bons de commandes depuis des années. Quand un client installé semble être surpris de la chose (ce que je comprends) ou qu'un de ses confrères souhaitant s'équiper manifeste une certaine contrariété à ce sujet, je peux comprendre leurs interrogations : elles sont liées à un manque d'information. Il suffit alors de nous poser calmenent la question, notre réponse est invariante : pas de tarif "à la tête du client". Mais en cas d'incompréhension, le marché des logiciels de santé est très concurrentiel : il est toujours possible d'aller voir chez nos concurrents ce qui se passe et combien ça coûte : l'herbe est toujours plus verte dans le jardin du voisin...
Pour ce qui est des cabinets où les assistants "tournent" souvent, nous avons adopté une position particulière. Beaucoup de ces cabinets prélèvent une sorte de "droit" sur le travail fait par l'assistant (ce qui est légitime). En contrepartie, ils mettent à disposition le système informatique du cabinet. Il est dès lors légitime pour nous de vendre le droit d'accès correspondant, puisque notre client loue l'usage de notre logiciel à son confrère, qui le rémunère pour ça.
En revanche, il arrive que les assistants changent souvent (principe établi par le titulaire pour "former" les jeunes diplômés, mauvaise entente chronique avec tous les assistants, etc.). Dès lors, chaque code que nous délivrons ouvre droit à modification du n° de facturation gratuitement durant une période d'1 an. Au delà d'un an après la date d'achat, un nouvel assistant fera l'objet d'une nouvelle facturation de notre part.
Il faut enfin penser, dans ce cas, au fait que le n° de facturation identifie beaucoup de choses dans Vega : le faire modifier par nos services techniques parcequ'on a changé d'assistant affecte immédiatement au nouvell assistant l'historique complet de l'activité du précédent. Pour les stats ou les calculs de rétrocessions, ça devient alors un peu compliqué...
Voilà, voilà...
Stéphane Bernabé
"Si on paie ceux qui ne travaillent pas et si on impose ceux qui travaillent, il ne faut pas s'étonner si le chômage augmente."
Milton Friedman, prix Nobel d'économie en 1976

... et dans un autre domaine
- Pensée unique
pascal mk
     
     
Messages : 265
Enregistré le : ven. juil. 09, 2004 12:51 pm

Re: A la demande de Pascal, synthèse du principe de tarifica

Message par pascal mk »

pascal vous remercie,
les anonymes grincheux sont renseignés.
Répondre