Trente séances...Ils sont fous
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Trente séances...Ils sont fous
Bonjour à tous, je viens de recevoir un mail du SNMKR qui ne me dit rien de bon. Il paraît que les têtes bien pensantes de la sécu veulent limiter le nombre de séances de nos patients à 30 par an et ce quelle que soit la pathologie..... Avez-vous des échos d'une telle ineptie. Enfin ils nous restera plus qu'à ouvrir des salons de massage........
Gérald Le Camus
Gérald Le Camus
- ManuPatout
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- ManuPatout
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Oui bien sur, cela dépend de la manière dont on interprète le texte ...
FFMKR optimiste, SNMKR alarmiste ... Entre les deux l'UNCAM balance ???
Et vous?
Mais lors de la dernière modification de la NGAP, les textes avaient-ils été compris de la même façon par tout le monde ?
Il ne faudrait pas que les "simplifications administratives" nous compliquent la vie !
FFMKR optimiste, SNMKR alarmiste ... Entre les deux l'UNCAM balance ???
Et vous?
Mais lors de la dernière modification de la NGAP, les textes avaient-ils été compris de la même façon par tout le monde ?
Il ne faudrait pas que les "simplifications administratives" nous compliquent la vie !
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La suppression de la DEP telle qu'envisagée supprime aussi le fait qu'elle est un devis: ainsi les caisses pourront à l'envi procéder à des demandes d'indus qui ne seront plus impossibles du fait de l'absence de la DEP-devis.
Par ailleurs tel que le texte est rédigé actuellement, il peut s'interpréter comme une limite à trente séances par an "quelles que soit les raisons médicales ou la pathologie".
Certains veulent signer ça, d'autres pensent qu'il serait bon de réfléchir avant et de proposer une alternative préservant les droits des MK.
Par ailleurs tel que le texte est rédigé actuellement, il peut s'interpréter comme une limite à trente séances par an "quelles que soit les raisons médicales ou la pathologie".
Certains veulent signer ça, d'autres pensent qu'il serait bon de réfléchir avant et de proposer une alternative préservant les droits des MK.
La force de la conviction est exclusive de la violence du propos.
- Vincent HOVASSE
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Daniel,
- Est-ce que nos DEP sont souvent "refusées" aujourd'hui ? Pour ce qui me concerne, et beaucoup d'autre je crois, la réponse est non.
- Est-ce que le fait d'exclure du champ de la DEP les 30 premières séances par an d'un patient constitue une simplification ? La réponse est oui.
- Est-ce que le texte écrit, ou évoque une quelconque "limitation" ? La réponse est non.
En clair, ce texte dit (en tout cas, je le comprends comme cela) : De 1 à 30 séances pour un patient et par an, plus de DEP. Au delà, on applique comme aujourd'hui le système actuel et bien connu de la DEP.
On peut bien entendu débattre de la pertinence et des "garanties" du système actuel de la DEP. Mais déduire, de ce seul texte, qu'il s'agit d'une limitation me parait abusif, au moins largement extrapolé.
Cela reviendrait à dire que l'actuelle DEP est aussi et déjà une limitation.
En réalité, c'est un moyen de contrôle (surement), un devis accepté (sans doute), mais ce n'est pas un dispositif visant à limiter l'accès aux soins. Le texte évoqué ne change pas les termes du système de la DEP, il en exclut simplement les 30 premières séances. Qu'y a t-il de si choquant à cela ?
- Est-ce que nos DEP sont souvent "refusées" aujourd'hui ? Pour ce qui me concerne, et beaucoup d'autre je crois, la réponse est non.
- Est-ce que le fait d'exclure du champ de la DEP les 30 premières séances par an d'un patient constitue une simplification ? La réponse est oui.
- Est-ce que le texte écrit, ou évoque une quelconque "limitation" ? La réponse est non.
En clair, ce texte dit (en tout cas, je le comprends comme cela) : De 1 à 30 séances pour un patient et par an, plus de DEP. Au delà, on applique comme aujourd'hui le système actuel et bien connu de la DEP.
On peut bien entendu débattre de la pertinence et des "garanties" du système actuel de la DEP. Mais déduire, de ce seul texte, qu'il s'agit d'une limitation me parait abusif, au moins largement extrapolé.
Cela reviendrait à dire que l'actuelle DEP est aussi et déjà une limitation.
En réalité, c'est un moyen de contrôle (surement), un devis accepté (sans doute), mais ce n'est pas un dispositif visant à limiter l'accès aux soins. Le texte évoqué ne change pas les termes du système de la DEP, il en exclut simplement les 30 premières séances. Qu'y a t-il de si choquant à cela ?
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J'aime bien l'angélisme dont certains parviennent encore à faire preuve. Ils n'ont sans doute pas entendu les sirènes caissières sur le panier de soin...
Par ailleurs il faut bien lire TOUT le texte car la phrase, justement soulignée par Vincent, "quelles que soient" etc. implique bien la menace d'un refus systématique grâce à une interprétation dont seules les caisses ont le secret.
Actuellement il y a peu de refsu par le seul fait que les caisses ne peuvent matériellment plus xcontrôler les DEP. Et le fait d'en suppirmer une grande partie permettra aux mêmes caisses des contrôles a posteriori plus "efficaces" puisque l'obstacle de la DEP acceptée sera levé.
Je n'ai pas bien compris ce que venaient faire ici les droits des patients ?
Par ailleurs il faut bien lire TOUT le texte car la phrase, justement soulignée par Vincent, "quelles que soient" etc. implique bien la menace d'un refus systématique grâce à une interprétation dont seules les caisses ont le secret.
Actuellement il y a peu de refsu par le seul fait que les caisses ne peuvent matériellment plus xcontrôler les DEP. Et le fait d'en suppirmer une grande partie permettra aux mêmes caisses des contrôles a posteriori plus "efficaces" puisque l'obstacle de la DEP acceptée sera levé.
Je n'ai pas bien compris ce que venaient faire ici les droits des patients ?
La force de la conviction est exclusive de la violence du propos.
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L'UNCAM a provoqué la création d'un groupe technique sur la simplification administrative et un des thèmes proposés a été celui de la suppression de la DEP, réclamée depuis longtemps par la profession. Si tout le monde est d'accord sur l'obsolescence du procédé, certains -et depuis longtemps- ont toujours rappelé que cette suppression ne pouvait s'envisager avec la disparition de la protection juridique que constitue la DEP.
Il semble aujourd'hui que d'autres veuillent signer un texte qui est potentiellement dangereux pour les intérêts des professionnels. Une fois que le mal sera fait, il sera un peu tard pour se réveiller. Une élémentaire prudence dans la préservation de l'intérêt général devrait inciter à prolonger un peu les négociations car vraiment l'urgence n'est pas là...
Bien entendu des propositions modernes et constructives ont été faites en ce sens.
Il semble aujourd'hui que d'autres veuillent signer un texte qui est potentiellement dangereux pour les intérêts des professionnels. Une fois que le mal sera fait, il sera un peu tard pour se réveiller. Une élémentaire prudence dans la préservation de l'intérêt général devrait inciter à prolonger un peu les négociations car vraiment l'urgence n'est pas là...
Bien entendu des propositions modernes et constructives ont été faites en ce sens.
La force de la conviction est exclusive de la violence du propos.
Daniel,
Ni angélisme... ni diabolisation.
Je ne doute pas un instant de l'orientation vers les "paniers".
Je te suis sur 'l'efficacité" de contrôles moins nombreux, mais plus précis.
Mais, nos fameux bilans n'auraient-ils pas justement vocation à nous donner les moyens de justifier (quand c'est justifiable) la poursuite de traitement au delà du "seuil" de 30 séances annuelles ?
De la même manière qu'aujourd'hui par ailleurs, puisque nous sommes déjà censés justifier un renouvèlement par un bilan réalisé au terme de la dernière séance d'une prescription, en l'envoyant au contrôle médical.
N'y aurait-il pas là un moyen de "se défendre", précisément en utilisant un outil, le bilan, inscrit lui aussi dans la loi et notre convention ?
Une DEP refusable certes, mais aussi pourquoi pas, un bilan... acceptable ?
A en juger par la pression mise actuellement par les caissiers sur les bilans, pourquoi ne pas s'en servir ? Est-ce qu'il ne sont pas fait pour cela, à la fois dans la lettre et l'esprit de la loi ?
Je n'ai là aucune approche partisanne ("syndicalement" parlant). Comme tu le vois je me pose des questions. Je te sais informé et souvent pertinent, d'où cette interpélation.
Ni angélisme... ni diabolisation.
Je ne doute pas un instant de l'orientation vers les "paniers".
Je te suis sur 'l'efficacité" de contrôles moins nombreux, mais plus précis.
Mais, nos fameux bilans n'auraient-ils pas justement vocation à nous donner les moyens de justifier (quand c'est justifiable) la poursuite de traitement au delà du "seuil" de 30 séances annuelles ?
De la même manière qu'aujourd'hui par ailleurs, puisque nous sommes déjà censés justifier un renouvèlement par un bilan réalisé au terme de la dernière séance d'une prescription, en l'envoyant au contrôle médical.
N'y aurait-il pas là un moyen de "se défendre", précisément en utilisant un outil, le bilan, inscrit lui aussi dans la loi et notre convention ?
Une DEP refusable certes, mais aussi pourquoi pas, un bilan... acceptable ?
A en juger par la pression mise actuellement par les caissiers sur les bilans, pourquoi ne pas s'en servir ? Est-ce qu'il ne sont pas fait pour cela, à la fois dans la lettre et l'esprit de la loi ?
Je n'ai là aucune approche partisanne ("syndicalement" parlant). Comme tu le vois je me pose des questions. Je te sais informé et souvent pertinent, d'où cette interpélation.
- Vincent HOVASSE
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DEP ou Bilan
en tout cas il faut que cela se fasse par le biais de la TLT et arreter ce système papier au plus vite.
Le problème du bilan initial est qu'il faut souvent 2 à 3 séances pour avoir un avis fondé sur le nombre de séances à mettre et avoir une bonne idée de l'objectif qui pourra être atteint. Il me parait difficile alors de l'envoyer dès le départ de même qu'une DEP qui serait faite pour une ordonnance non quantitative.
Le problème est complexe.
en tout cas il faut que cela se fasse par le biais de la TLT et arreter ce système papier au plus vite.
Le problème du bilan initial est qu'il faut souvent 2 à 3 séances pour avoir un avis fondé sur le nombre de séances à mettre et avoir une bonne idée de l'objectif qui pourra être atteint. Il me parait difficile alors de l'envoyer dès le départ de même qu'une DEP qui serait faite pour une ordonnance non quantitative.
Le problème est complexe.
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Je ne fais que relater des faits.
Les propositions avancées par certains vont dans le sens de l'utilisation , non pas du bilan, mais des fiches de synthèse "remplaçantes" de la DEP et avec l'abandon du papier, bien entendu.
Cela suppose des adaptations relatives à l'obligatoire cryptage des données personnelles nominatives: c'est pourquoi il faut donner un peu de temps aux caisses pour qu'elle trouvent les solutions techniques innovantes nécessaires;
Donc n'agissons pas dans l'urgence: une fois la panier refermé, rien ne fera plus bouger l'UNCAM!
Les propositions avancées par certains vont dans le sens de l'utilisation , non pas du bilan, mais des fiches de synthèse "remplaçantes" de la DEP et avec l'abandon du papier, bien entendu.
Cela suppose des adaptations relatives à l'obligatoire cryptage des données personnelles nominatives: c'est pourquoi il faut donner un peu de temps aux caisses pour qu'elle trouvent les solutions techniques innovantes nécessaires;
Donc n'agissons pas dans l'urgence: une fois la panier refermé, rien ne fera plus bouger l'UNCAM!
La force de la conviction est exclusive de la violence du propos.
j'ai essayé de suivre la demo de l'EPE avec le bilan....sur le blog...ça va etre facile ..quel est l'interet par rapport a une DEP juste modernisée par windows??Daniel MOINE a écrit :L'UNCAM a provoqué la création d'un groupe technique sur la simplification administrative et un des thèmes proposés a été celui de la suppression de la DEP, réclamée depuis longtemps par la profession
que doit on comprendre par:" la profession"??
Si tout le monde est d'accord sur l'obsolescence du procédé( ????), certains -et depuis longtemps- ont toujours rappelé que cette suppression ne pouvait s'envisager avec la disparition de la protection juridique que constitue la DEP.
pourquoi dans ce cas là en demander la disparition(DEP)?? modernisons simplement notre "protection en faisant de la DEP actuelle informatisée .
Il semble aujourd'hui que d'autres veuillent signer un texte qui est potentiellement dangereux pour les intérêts des professionnels. Une fois que le mal sera fait, il sera un peu tard pour se réveiller. Une élémentaire prudence dans la préservation de l'intérêt général devrait inciter à prolonger un peu les négociations car vraiment l'urgence n'est pas là...
on sait tres bien que rien ne les empeche de signer des co....surtout si le SN soutient une autre version
Bien entendu des propositions modernes et constructives ont été faites en ce sens.