RECLAMATION

[dodo]

Bonjour!

Ma requête dépasse le cadre informatique de ce forum, mais je compte sur votre compréhension confraternelle.

A mes collègues orthophonistes: je viens d'avoir un entretien pénible avec la maman d'un petit patient: inquiète, inquisitrice, elle ne me fait pas confiance car elle trouve (pas moi!) que son enfant ne fait pas de progrès "assez vite" pour elle.

On a parfois ce genre de "réclamations" mais là c'est allé un peu loin, sous une courtoisie de pure forme, après de multiples demandes variées de la part de cette famille.

Question: A-t-on le droit de cesser les séances de notre fait, pour raisons personnelles, en quelque sorte?
A-t-on une obligation de soins, de prise en charge?
A-t-on un droit de retrait opposable aux familles ?
Je voudrais assurer mes arrières, la dame étant procédurière...

Merci de vos lumières et témoignages éventuels.

[Alain Alvo]

Salut dodo. A mon humble avis : Réveille-toi et va plutôt poster ton message ici (liste de discussion d'orthophonie "Ortho, le site d'Aurélie") : http://fr.groups.yahoo.com/group/orthop ... ssages?o=1 car tu auras beaucoup plus de réponses de gens concernés.
(Ceci étant un simple conseil confraternel, sans animosité aucune)

Moralité : Le site d'Aurélie, c'est pour l'Orthophonie.

[Denys.IDEL]

Bonjour dodo
D'abord , je pense que ce forum n'est pas exlusivement réservé aux problèmes informatiques: il n'y a qu'a voir tous les sujets posté.
Je sais par expérience et en tant qu'infirmier LIBERAL ,que j'ai déjà interrompu des séries de soins: le patient à liberté de choix et les professionnels sont en droit d'arreter les soins: le patient etait trés agressif, insultant et ses exigences etaient de plus en plus grandes.
La famille ne faisant aucun effort non plus, j'ai informé le patient et la famille oralement et par lettre recommandé avec AR de mon intention d'arreter de venir. J'ai prévenu le médecin traitant et j'ai fourni , comme on doit le faire , la liste de tous mes collègues du département
Voila mon expérience et depuis je n'ai plus entendu parlé de ses gens là

[Vincent HOVASSE]

car tu auras beaucoup plus de réponses de gens concernés.

Je pense en dehors de toute considération technique professionnelle que c'est un sujet qui nous concerne tous.
Qui n'a pas eu ce problème un jour?

[Denys.IDEL]

Je pense en dehors de toute considération technique professionnelle que c'est un sujet qui nous concerne tous.
Qui n'a pas eu ce problème un jour?[/quote]

Tout a fait d'accord avec toi Vincent c'est la raison pour laquelle je parle de mon expérience et de la façon de proceder

[Vincent HOVASSE]

A-t-on le droit de cesser les séances de notre fait, pour raisons personnelles, en quelque sorte?
A-t-on une obligation de soins, de prise en charge?

Oui je le crois, de même que rien ne nous oblige à prendre quelqu'un du moment que nous lui signalons d'autres professionnels.

Si une personne n'a pas confiance, le mieux est de lui conseiller d'aller voir quelqu'un d'autre, cela ne pourra pas t'être reproché.

[michel67]

cela m'est effectivement arrive plusieurs fois ,et dans ces cas la ,soit je me fait "jeter"par les familles qui telephonent :"on a decide de changer de kine !"(c'est leur droit) ,mais c'est aussi mon droit de mettre certaines personnes peu sympathiques au pied du mur en leur "proposant" de mettre fin a notre fructueuse collaboration ,nous ne sommes ni des paillassons ,ni des psychiatres .tres recemment une personne" difficile",m'a dit en fixant un rendez vous :"je suis en conge et je ne veus pas les gacher en perdant du temps chez vous "...je lui ai repondu que c'etait elle qui avait sonne a ma porte et non le contraire ! je ne l'ai plus revu.... nous n'avons aucune obligation de soins sauf en cas d'urgence vitale , et dans ces cas la ,nous pouvons appeler le Samu ,nous ne sommes pas medecins ...

[Alain Alvo]

car tu auras beaucoup plus de réponses de gens concernés.

Je pense en dehors de toute considération technique professionnelle que c'est un sujet qui nous concerne tous.
Qui n'a pas eu ce problème un jour?

Ok, autant pour moi ... En ce qui me concerne, quand une telle ambiance commence à s'installer (ça a dû arriver deux fois seulement, heureusement) je vois les parents et l'enfant (ou le patient, si c'est un adulte) et je mets "cartes sur table"
Il y a ensuite deux solutions possibles, d'un commun accord : ou bien la rééducation continue ou bien elle s'arrête, car la discussion franche n'est pas possible.
En ce qui concerne ta patiente à tendance procédurière, si d'un commun accord vous décidez d'arrêter la prise en charge orthophonique, un petit écrit signé par les deux parties ne sera peut-être pas inutile ... plus un appel téléphonique ou une lettre au prescripteur pour l'informer.

Moralité : (Pour Alain Alvo ) : Si tu t'aperçois que tu as eu tort, reconnais-le sans remords.

[Vincent HOVASSE]

Bien sû, toujours prévenir le prescripteur.
On est d'ailleurs parfois surpris de voir que lui ne l'est pas du tout.

[dodo]

Merci de vos avis éclairés, les amis: c'est effectivement à une lettre recommandée, avec AR tant qu'à faire, que je pensais, exposant par écrit les raisons de l'arrêt de prise en charge, et petite phrase magique, indiquant que j'en avertis le médecin prescripteur.

Fin d'année difficile? Ensoleillement insuffisant? Manque de sommeil (d'où le pseudo )?
Je me trouvais démunie ce matin après ce moment de confrontation délicat.

Je m'attèle de ce pas à la rédaction de la LR/AR...

Merci à tous de vos réponses: il est réconfortant de ne pas se sentir seule dans son cas.

[veronique hortet]

Bien sû, toujours prévenir le prescripteur.
On est d'ailleurs parfois surpris de voir que lui ne l'est pas du tout.

Effectivement, je travaille dans une maison médicale et je m'aperçois que les patients qui "oublient" ou qui posent des exigences particulières, ont exactement le même comportement avec les autres professionnels de la maison : médecins, kinés, podologue... Rien d'étonnant donc, que le prescripteur ne soit pas surpris par le comportement du patient.

[marie laure]

Bonjour!

Ma requête dépasse le cadre informatique de ce forum, mais je compte sur votre compréhension confraternelle.

A mes collègues orthophonistes: je viens d'avoir un entretien pénible avec la maman d'un petit patient: inquiète, inquisitrice, elle ne me fait pas confiance car elle trouve (pas moi!) que son enfant ne fait pas de progrès "assez vite" pour elle.

On a parfois ce genre de "réclamations" mais là c'est allé un peu loin, sous une courtoisie de pure forme, après de multiples demandes variées de la part de cette famille.

Question: A-t-on le droit de cesser les séances de notre fait, pour raisons personnelles, en quelque sorte?
A-t-on une obligation de soins, de prise en charge?
A-t-on un droit de retrait opposable aux familles ?
Je voudrais assurer mes arrières, la dame étant procédurière...

Merci de vos lumières et témoignages éventuels.

ce message m'interpelle un peu

étant libéral(e), nous avons je pense le droit d'accepter ou non les prise en charge de patient...sinon où est le libéral???

dans le cas où , il y a problème, le professionnel peut s'expliquer sans détour face à son client.
.je pense que si j'étais cliente, j'apprécierai la franchise ou que l'on me remette en place..la lettre recommandée, c'est du lourd!

Que peut elle faire comme procédure contre vous si vous n'avez pas fait de faute professionnelle??
il y a juste incompatibilité d'humeur..ou incompréhension..devant un tribunal, vous ne risquez rien

A mon avis, une bonne explication, voire une confrontation, vaut mieux que des écrits qui restent....ou elle vous fait confiance ou elle s'en va..un professionnel qui s'affirme est toujours plus convaicant que quelqu'un qui se défile...

comme dans toute rupture le plus important est le dialogue

[pagi]

Pour nous kinés,
Dans une situation pareille, en cas de conflit ouvert, non solutionné par le dialogue avec le patient, l'ordre pourrait-il jouer les médiateur.

[Denys.IDEL]

dans le cas où , il y a problème, le professionnel peut s'expliquer sans détour face à son client.
.je pense que si j'étais cliente, j'apprécierai la franchise ou que l'on me remette en place..la lettre recommandée, c'est du lourd!


Tout a fait d'accord avec toi Marie-laure avant toute chose il faut dialoguer
mais pour rester dans la légalité et ne pas risquer par la suite une "plainte" de la part du patient (ou de sa famille) il y a une procédure à respecter et qui passe par l'envoie d'une lettre recommandée avec AR, l'obligation de fournir la liste de nos collègues de tout le département. Mais cela n'empêche pas d'expliquer par un dialogue cette procédure et éventuellement les causes : les motifs ne sont pas à mettre dans la lettre recommandée, les ecrits restent !!! pas les paroles

[Vincent HOVASSE]

il y a une procédure à respecter et qui passe par l'envoie d'une lettre recommandée avec AR, l'obligation de fournir la liste de nos collègues de tout le département.

Je ne pense pas qu'il y ait une procédure, c'est en ton âme et conscience que tu fais cela, la lettre RAR ne sert qu'à te couvrir en cas de plainte mais elle n'a rien d'obligatoire à mon avis. Par contre il faut effectivement donner au patient la possibilité d'aller ailleurs et lui donner tout ce qui peut permettre de continuer le traitement chez un confrère (double DEP, ord, date et quantité des soins déjà éffectués)
Il faut quand même apprendre à se faire respecter, en tant que professionnel et en tant que personne. Si ton patient n'a pas confiance, il trouve un confrère point.

[michel67]

he,les copains ,vous voulez peut etre aussi le conduire chez un collegue ,en voiture et lui payer un resto !!!! faut arreter, vous le virez poliment ou pas ,et il se dem....de...! qu'il retourne chez son medecin pour un nouveau traitement ,point barre ! grrr !!!!