Installée depuis plus longtemps que toi,j'ai déjà eu la même mésaventure, et plus souvent qu'à mon tour!
Jusqu'à ce jour, j'ai toujours survécu.
Je ne te dis pas l'expérience acquise, hein, Manu...
Mode d'emploi perso:
1)formation: je suis en 'contrôle' loin de mes bases, tous les trimestres, pour "poser mes valises pro": ça évite de personnaliser, permet de prendre du recul, bref, mesure de survie
2) statistiques: j'essaie de savoir comment les patients m'ont choisie (annuaire, école, autres familles de patients, disponibilité, médecin etc...): en cas de baisse avérée d'une filière, il m'arrive de me manifester l'air de rien(
jamais ben alors, où ki sont mes patients, j'ai pas eu mon quatat cette année,
mais plutôt j'envisage l'arrêt des séances de untel, mais auparavant j'aimerais m'entrtenir avec vous de ses progrès pour avoir votre avis et m'assurer que nous sommes sur la même longueur d'ondes)
3) j'ai une vie perso et familiale assez agréable*, qui me permet de me ressourcer, et sauf urgence absolue, je ne ramène JAMAIS mes pb ortho à la maison, sauf pour mettre en valeur certains aspects primesautiers ou anecdotiques, legers en tous cas.(* que mon époux et mes e nfants soient ici remerciés de leur présence à mes cotés)
4) ensuite: le drapage dans ma dignité orthophonique à partir du moment où je n'ai pas démérité...
5)tenir bon :je refuse net qu'on me fasse rentrer dans un trou de souris pour quelques AMO...Et je ne suis pas plus géniale le jour où la demande est plus importante: ne pas l'oublier non plus...
Ben, vi, c'est ça le statut de prof lib: ya des hauts et des bas, mais est-ce dû à UNE cause???
Notre belle profession ne nous dispense pas de souffrir parfois (ah! contre-transfert quand tu nous tiens!), mais courage collègue, tu n'es pas seule dans ton cas, et tu en souriras peut être dans quelque temps, une fois cette "crise" passée.