Il n’est pas rare que des enfants se demandent pourquoi certains hommes sont dégarnis sur les hauteurs.
Chacun en profite pour donner une explication, des fois scabreuse. La nouvelle brochette d’avatars sur Véga me renvoie à des souvenirs qui datent du milieu du siècle dernier :
Ma mère, attendant son troisième bébé, me casa à l’école maternelle pour mes trente mois. En fait elle me jetait sans armes dans la jungle sociale.
A chaque récré, des filles perverses

, des grandes de cinq ans, m’attiraient derrière un gros platane de la cour de l’école et là, en dehors du contrôle visuel des maîtresses qui sirotaient leur café, ces garces s’amusaient à m’arracher les cheveux jusqu’à ce que la cloche nous fasse retourner en classe. Ce calvaire n’a duré qu’un an car elles sont parties au CP à la rentrée suivante. Personne, ni mes parents ni les instits n’ont voulu m’écouter

. Tu parles, un gosse de cet âge-là ne sait pas ce qu’il dit… il fabule !