
Bonjour les orthos numéros 64 et 76.
Vous évoquez, notamment en cas de décès d'un(e) patient(e) en maison de retraite, le manque d'information, de respect, et surtout d'humanité, de la part du personnel soignant ...
Il me semble qu'il reste une inconnue de taille, peut-être même la première concernée : la famille, et l'entourage proche des patient(e)s en question.
Ne pensez-vous pas, qu'en premier lieu, c'est à eux de vous avertir dans de pareilles circonstances, a fortiori si vous les informez périodiquement de l'évolution de votre patient(e) ?
(C'est peut-être, d'ailleurs, ce que pense le personnel soignant en question ...)
En ce qui concerne la logistique des séances de kiné, d'ortho, etc., c'est une autre affaire : c'est, effectivement, aux praticiens, de se concerter et de s'organiser.
Éventuellement, la famille peut informer chaque praticien, et tenter la meilleure coordination possible. Enfin, en cas de dysfonctionnement à ce niveau, il ne faut pas oublier que c'est la famille qui paie pour l'hébergement, et qui a (théoriquement) des contacts avec le médecin coordinateur ; elle est donc en droit de revendiquer une certaine "harmonie" entre tous les intervenants "intra" et "extra" maison de retraite ...
(Pour les sorties qui tombent en plein sur des séances de rééducation, logiquement, la famille est avertie ; c'est à elle, encore une fois, de vous en faire part)
Moralité : Ce point de vue idyllique, ne reflète peut-être pas tout à fait la dure réalité, mais il est à souhaiter.
