par Vincent HOVASSE » dim. nov. 08, 2009 10:26 am
A l'heure du remboursement en quelques jours, le tiers payant n'est quasiment plus justifié, sauf éventuellement pour des traitements longs chez des patients chroniques ayant des soins à l'année.
Qui paye les aggios de nos compte quand nous sommes à découvert à la place du patient? (Aggios officiellement non déductibles).
Nous faisons crédit en lieu et place des caisses et des mutuelles, il y a là quelque chose qui m'a toujours choqué.
Pourquoi assurance maladie et mutuelles ne feraient elles pas comme les entreprises des "chèques santé" que nous pourrions déposer en banque comme n'importe quels chèques. Ce serait alors bien un tiers payant mais fait par l'organisme payeur et pas par nous.
Dans le 47, la sécu se bat contre le 1/3 payant systématique alors qu'effectivement les complémentaires nous abreuvent de courriers et de coups de fil pour les conventions de 1/3 payant.
Pour les gens en difficulté financière, il y à la CMU, la CMU complémentaire, depuis moins longtemps l'aide à la complémentaire santé, et récemment j'ai lu que dans certains départements, les caisses avaient passé des accords pour que les toubibs (uniquement) fassent du paiement différé sur la part RO, en cas de difficultés des patients et ce sans aucun justificatif. 2 poids, 2 mesures selon le département ou vous êtes installé.
Jusqu'où cela ira t-il?
La CPAM des Landes étend le tiers-payant aux assurés en difficulté sans CMU
Article paru le : Jeudi 29 Octobre 2009
Damienne Gallion
C´est une première en France : dans le département des Landes, les médecins et les différents régimes d´assurance maladie (Cnam, MSA et RSI) ont signé, aujourd´hui 28 octobre, un protocole qui étend la pratique du tiers-payant à des patients en difficulté financière, et ce sur simple demande des médecins traitants. Selon la Cpam des Landes, ce « protocole local de tiers payant exceptionnel » cible environ 4 000 assurés landais en proie à des « difficultés financières ou sociales » et qui ne sont pas bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Ces patients ne seront plus tenus de régler la part remboursable et obligatoire de la consultation à leur médecin. Cette dispense de frais s´appliquera sur les actes cliniques (consultations ou visites) et les actes techniques (suture de plaie) de médecine générale. La part complémentaire (6,60 euros) restera à la charge des patients.
Selon la Cpam des Landes, jointe par Egora.fr, le système mis en place est simple d´utilisation. Pour faire bénéficier de ce protocole un patient en difficulté, il suffit au médecin de compléter un formulaire, via le site de l´assurance maladie : www.ameli.fr
« L´accord est donné systématiquement dès l´instant où le médecin en fait la demande », affirme Jean-Marie Tichit, président de la Cpam. Le texte entrera en vigueur le 1er novembre. « Il s´agit d´un protocole expérimental et local, précise la CPAM. Nous procéderons à une évaluation à trois et six mois, afin de mesurer l´aspect inflationniste éventuel de cette mesure, et envisager ensuite sa mise en place définitive ». La caisse souligne également que l´extension du protocole à la part complémentaire n´est « pour l´instant pas du tout envisagée ».
A l'heure du remboursement en quelques jours, le tiers payant n'est quasiment plus justifié, sauf éventuellement pour des traitements longs chez des patients chroniques ayant des soins à l'année.
Qui paye les aggios de nos compte quand nous sommes à découvert à la place du patient? (Aggios officiellement non déductibles).
Nous faisons crédit en lieu et place des caisses et des mutuelles, il y a là quelque chose qui m'a toujours choqué.
Pourquoi assurance maladie et mutuelles ne feraient elles pas comme les entreprises des "chèques santé" que nous pourrions déposer en banque comme n'importe quels chèques. Ce serait alors bien un tiers payant mais fait par l'organisme payeur et pas par nous.
Dans le 47, la sécu se bat contre le 1/3 payant systématique alors qu'effectivement les complémentaires nous abreuvent de courriers et de coups de fil pour les conventions de 1/3 payant.
Pour les gens en difficulté financière, il y à la CMU, la CMU complémentaire, depuis moins longtemps l'aide à la complémentaire santé, et récemment j'ai lu que dans certains départements, les caisses avaient passé des accords pour que les toubibs (uniquement) fassent du paiement différé sur la part RO, en cas de difficultés des patients et ce sans aucun justificatif. 2 poids, 2 mesures selon le département ou vous êtes installé.
Jusqu'où cela ira t-il?
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La CPAM des Landes étend le tiers-payant aux assurés en difficulté sans CMU
Article paru le : Jeudi 29 Octobre 2009
Damienne Gallion
C´est une première en France : dans le département des Landes, les médecins et les différents régimes d´assurance maladie (Cnam, MSA et RSI) ont signé, aujourd´hui 28 octobre, un protocole qui étend la pratique du tiers-payant à des patients en difficulté financière, et ce sur simple demande des médecins traitants. Selon la Cpam des Landes, ce « protocole local de tiers payant exceptionnel » cible environ 4 000 assurés landais en proie à des « difficultés financières ou sociales » et qui ne sont pas bénéficiaires de la Couverture Maladie Universelle (CMU). Ces patients ne seront plus tenus de régler la part remboursable et obligatoire de la consultation à leur médecin. Cette dispense de frais s´appliquera sur les actes cliniques (consultations ou visites) et les actes techniques (suture de plaie) de médecine générale. La part complémentaire (6,60 euros) restera à la charge des patients.
Selon la Cpam des Landes, jointe par Egora.fr, le système mis en place est simple d´utilisation. Pour faire bénéficier de ce protocole un patient en difficulté, il suffit au médecin de compléter un formulaire, via le site de l´assurance maladie : www.ameli.fr
« L´accord est donné systématiquement dès l´instant où le médecin en fait la demande », affirme Jean-Marie Tichit, président de la Cpam. Le texte entrera en vigueur le 1er novembre. « Il s´agit d´un protocole expérimental et local, précise la CPAM. Nous procéderons à une évaluation à trois et six mois, afin de mesurer l´aspect inflationniste éventuel de cette mesure, et envisager ensuite sa mise en place définitive ». La caisse souligne également que l´extension du protocole à la part complémentaire n´est « pour l´instant pas du tout envisagée ».[/color]