emprunts étudiants
emprunts étudiants
question aux specialistes de la compta:
un etudiant kiné qui contracte un pret étudiant, pour financer ses études, et qui commence à le rembourser à la fin de ses études aura t'il le droit de déduire les interets d'emprunts au titre des frais professionnels?
un etudiant kiné qui contracte un pret étudiant, pour financer ses études, et qui commence à le rembourser à la fin de ses études aura t'il le droit de déduire les interets d'emprunts au titre des frais professionnels?
- Vincent HOVASSE
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- Théné Lamour
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Lapalisse devait dire un truc comme ça :
Tous les frais engagés avant d'exercer une profession ne peuvent pas être considérés comme imposés par l'exercice de cette profession.
Ou bien :
Tant que l'on n'est pas un professionnel "patenté", les frais afférents à l'exercice de la profession ne peuvent être considérés comme des frais liés à la profession.
Il doit y avoir aussi celle là :
Ce n'est pas parceque tu fais des études de plombier que l'on peut préjuger que tu ne feras pas cosmonaute.
Et, pour rester dans "l'air du temps" :
Ce n'est pas parceque tu travailles qu'il faut croire que tout tes achats de nourriture servent, exclusivement, à l'exercice de ta profession.
On peut aller très loin dans cette optique (dont je ne donnerai pas le qualificatif qu'elle m'inspire...)
Tous les frais engagés avant d'exercer une profession ne peuvent pas être considérés comme imposés par l'exercice de cette profession.
Ou bien :
Tant que l'on n'est pas un professionnel "patenté", les frais afférents à l'exercice de la profession ne peuvent être considérés comme des frais liés à la profession.
Il doit y avoir aussi celle là :
Ce n'est pas parceque tu fais des études de plombier que l'on peut préjuger que tu ne feras pas cosmonaute.
Et, pour rester dans "l'air du temps" :
Ce n'est pas parceque tu travailles qu'il faut croire que tout tes achats de nourriture servent, exclusivement, à l'exercice de ta profession.
On peut aller très loin dans cette optique (dont je ne donnerai pas le qualificatif qu'elle m'inspire...)

- Vincent HOVASSE
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- Vincent HOVASSE
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je viens de demander à mon jeune assistant( je ne sais pas pourquoi j'y avais pas pensé plus tot) qui est sorti de l'ifmk il y a peu.
d'apres lui c'est la PREMIERE chose qu'on lui a dit en cours de comptabilité à l'ifmk.
si certains avaient des emprunts pour financer leur études , à la sortie ils pourraient déduire les emprunts de leur revenus pros.
dois je donc mettre en doute la compétence de l'ex prof de mon assistant?
d'apres lui c'est la PREMIERE chose qu'on lui a dit en cours de comptabilité à l'ifmk.
si certains avaient des emprunts pour financer leur études , à la sortie ils pourraient déduire les emprunts de leur revenus pros.
dois je donc mettre en doute la compétence de l'ex prof de mon assistant?
- Grosbébert
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Il est propbable que ce prof soit le même que le mien (la France est petite en effet...)lamy patrick a écrit :dois je donc mettre en doute la compétence de l'ex prof de mon assistant?
Je sors de l'IFMK Rouen (en juin 2006) et suis sûr (à 95%) que mon prof de légis nous a appris celà : Tous les frais qui permettent de pratiquer le métier sont des frais professionnels... Donc, vos prêts étudiants aussi!!!
PS : pour info, je crois bien que j'ai eu la moyenne en légis...???

La rose n'a d'épines que pour celui qui veut la cueillir.
- Grosbébert
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Restons simples, les frais professionnels déductibles supposent un a priori radical: il faut être professionnel!
Qui plus est la notion dominante en droit fiscal est celle de fait générateur: le fait générateur des prêts étudiants est les études, en aucun cas l'exercice professionnel, impossible juridiquement à un étudiant.
Et vous pouvez tenter une expérience amusante, consistant à prétendre devant votre contrôleur des impôts que ces prêts sont conclus "in futurum": vous risquez de le tuer d'une crise d'hilarité...
Qui plus est la notion dominante en droit fiscal est celle de fait générateur: le fait générateur des prêts étudiants est les études, en aucun cas l'exercice professionnel, impossible juridiquement à un étudiant.
Et vous pouvez tenter une expérience amusante, consistant à prétendre devant votre contrôleur des impôts que ces prêts sont conclus "in futurum": vous risquez de le tuer d'une crise d'hilarité...
La force de la conviction est exclusive de la violence du propos.
- Vincent HOVASSE
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Difficile de jouer avec le fait générateur: la qualité du prêt s'apprécie au moment de sa conclusion, pas de son remboursement.
De plus il y aurait discrimination pour ceux qui seraient des professionnels salariés et ne pourraient pas bénéficier d'une telle déduction.
De plus il y aurait discrimination pour ceux qui seraient des professionnels salariés et ne pourraient pas bénéficier d'une telle déduction.
La force de la conviction est exclusive de la violence du propos.
- ManuPatout
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