Odile N. a écrit :Quand un mec a ce genre d'ennuis, il pose une ride au milieu de son front, prend une bière dès qu'il franchit le seuil de la maison, et n'aide pas à desservir la table ce soir là "
car il doit faire face à des difficultés professionnelles".
Si ce sont des filles: elles prennent la mouche, elles ne controlent plus leur bouche!!!
Non, Fantomette venait seulement sur le forum pour trouver une oreille sensible aux problèmes que l'on peut tous rencontrer un jour ou l'autre, afin de pouvoir rentrer chez elle déjà réconfortée et peut-être conseillée.

Bonsoir Odile et Fantômette, et tout le monde. Je m'attendais à devoir développer un peu plus mon message, préconisant plus d'explications ... à donner ...
Je citerai simplement un exemple vécu mais un cas extrême, et fort heureusement unique (que certain(e)s ont peut-être également déjà vécu, sous cette forme ou sous une autre) : au terme d'un bilan de deux heures environ (après entretiens pré tests et post tests) le papa censé être le signataire du chèque, me demande quelle somme il doit y inscrire. En entendant le tarif conventionnel (sans aucun dépassement) il s'exclame, en ce tournant vers sa fille qui venait de passer le bilan : "Eh bien, tu te rends compte, grâce à toi, cet orthophoniste gagne bien sa vie, et moi je vide mon compte !"
Alors, ça n'a pas fait long feu : je lui ai dit que si les choses démarraient sous cet angle, il pouvait repartir avec son chèque et sa fille, pour aller nourrir un(e) autre orthophoniste plus nécessiteux(se) que moi.
Ce papa s'est ensuite "radouci" en m'expliquant qu'il avait simplement voulu (je cite) "plaisanter". Par la suite, je ne l'ai plus jamais revu ; c'est la maman et la sœur aînée qui assuraient les accompagnements aux séances de rééducation.
Sans aller jusqu'à cet extrême, l'orthophonie subit périodiquement des attaques et des critiques de toutes parts, depuis ... un certain temps. On nous considère souvent comme des "superinstits", des "donneurs de cours d'orthophonie", des "à la disposition des patients quand ça leur chante de ne pas oublier les rendez-vous", des "incapables et des incompétents, quant à l'établissement de certains diagnostics", etc.
C'est pourquoi, nous avons, à mon avis, dès que le besoin s'en fait sentir, le devoir de défendre notre profession et nos compétences, face, le plus souvent aux idées reçues et aux fausses idées que nos patients (et d'autres) se font. C'est en cela que j'ai utilisé les termes : "un peu plus d'information/explication avant de sortir les chevrotines" ...
Et même si c'est usant, et même si ça paraît inutile, il me semble nécessaire d'expliquer et de ré-expliquer : Aux patients, aux parents de nos jeunes patients, aux enseignants et à toute personne pour laquelle cela s'avère nécessaire.
L'usage des chevrotines étant réservé aux cas vraiment désespérés, à ceux qui sont de mauvaise foi et/ou de mauvaise volonté manifeste(s) comme le cas extrême que j'ai cité plus haut.
Voilà, je ne sais pas si ce message sera utile quelque part ...
Moralité : Quant la grenouille cherche une rime, c'est souvent pour la frime
Et quand on la prend au premier degré, ça peut parfois énerver.
Bonne nuit les filles, et tout le monde.
